LA ROUTE DES VOLCANS ET DES HACIENDAS /EQUATEUR

Pour finir de visiter la sierra, il fallait prendre cette incontournable route qui parcours les paysages andins avec la panaméricaine et quelques détours.
 Nous voilà partis au sud de Quito pour longer les volcans en sommeil  et d’autres plus ou moins actifs. Certains étaient enneigés

Cette route file entre deux cordillères des Andes  en longeant le Cotopaxi ( 5750 m)
Nous étions un peu inquiets en allant à ce premier volcan car nous ne savions pas comment notre tribu allait gérer l’altitude. Nous avons attendu de nous acclimater à Quito à une altitude d’environ 2800 m avant d’envisager ce périple.

Après quelques infusions de coca, du chocolat et des pastilles de miel nous voila arrivés à 4500 m !!!

La neige n’ est pas loin. Nous décidons d’arrêter  à cette hauteur, Oscar commence à avoir du mal à respirer et un sentiment nauséeux/ le mal de l’altitude.









Une randonnée sympa autour de la lagune à 3500 m d’altitude avec des chevaux sauvages à l’horizon. Il fait 10 °, c’est extraordinairement agréable!!

Notre guide nous fait gouter  la pureté de l’eau descendant des volcans. Ils ne sont pas faits prier pour participer à l’expérience et louise non plus ..












Arthur a trouvé une météorite ?











Découverte de notre première hacienda “ la Cienega”














Avec sa propre chapelle










Les haciendas sont à l’origine des demeures de propriétaires terriens. Souvent elles se sont installées sur des anciens relais incas .

On en distingue deux types en fonction du nombre d’hectares et surtout de la qualité de la terre comme partout. Celle ci  est une des plus fastueuses, les autres que nous visiterons sont perchées loin de la route au milieu des terres et restent particulièrement isolées ce qui fait leur charme.
Pour info celle ci gérait au début du siècle 100 000 hectares !

La Fiesta de la MAMA NEGRA à Latacunga

Nous avons coordonné notre déplacement pour assister  à cette fête célèbre. C’est une fête qui célèbre la “virgen de la Merced “ et la “mère noire”. c’est une manifestation aux origines indigènes teintée de référence à la vierge, le mélange n’est pas toujours académique …
La fête dure deux jours, à défiler, danser..

la Mama NEGRA












Chaque communauté défile avec son cochon, ses poulets, quelques bouteilles en offrande et la vierge dessus, cela donne des processions cocasses








Deux autres personnes suivent le porteur avec un trépied pour le soulager entre deux danses et au passage profiter de l’offrande ( le whiskey) pour se désaltérer..

..
Alors avec mon vieux compagnon “ Gallurin” nous nous sommes mélangés à la fête















Gabi aussi !










Chaque communauté andine sort ses beaux costumes traditionnels. C’est très joyeux et colorés






























Ce sont des fêtes familiales beaucoup d’enfants participent

Louise a voulu danser mais pas de costume ?










Ce qui est très drôle ce sont les caricatures remontant à l’époque coloniale


Une perruque châtain ou blonde, un masque  type “caucasien” et un fouet  à la main droite et des bonbons dans la main gauche




Les soldats “espagnols” avec leur épée et le masque caucasien avec la petite moustache






Pour la procession le pick up remplace les porteurs ou le char à bœufs..
Tradition ok mais il faut s’adapter  à l’évolution !!






Il est temps que l’on parte, chacun sort ses feux d’artifices artisanaux et  les tirent de n’importe ou..



Gallurin salue ses nouveaux amis avant de repartir sur d’autres aventures..










L’hacienda MANTALES

Nous avions choisi cette hacienda pour son site naturel et surtout parce qu’elle permettait en toute sécurité d’observer le volcan Tungurahua en irruption depuis 200O avec des projections la nuit.
.Malheureusement depuis quelques mois il n’est plus en activité. Pour la troisième fois nous loupons l’évènement, il y a une grande déception pour la famille…

La région de cette hacienda , les Llanganates, ont une histoire particulière de trésor caché, comme on les aime. On y raconte que le général Inca  Ruminahui venu  avec l’énorme rançon pour libérer le roi Atahulpa,, aurait appris l’ assassinat de ce dernier et aurait donc décidé de cacher l’immense trésor.





Depuis lors  ( 500 ans) des expéditions sont organisées sans succès à ce jour.



C’est le point de départ de tous les indianas jones en herbe et nous décidons alors de monter une expédition….











Arthur a pris la tête de l’expédition car il possède déja une
certaine expérience
de la chasse aux trésors
.Pour les non initiés: il en a trouvé deux avec son père !!!














De retour d’expédition , Arthur, Oscar, Louise ont été malades toute la nuit et le lendemain
également en voiture. Nous en avons conclu que c’était la malédiction de Ruminahui…

Quant à louise elle fut moins romancée dans les explications  à notre retour sur Quito. Lorsqu’on lui a demandé comment c’était passée son expédition : elle est partie chercher un sac en plastique en courant, l’a tendu à son interlocutrice et lui a répondu “Vomito”….

Les paysages andins

C’est le berceau de l’agriculture andine et on y retrouve beaucoup de vaches.



Arthur en Normandie ?











Compte tenu de l’état de santé de nos passagers nous décidons de ne pas utiliser cet engin de locomotion pour traverser le vallon comme jadis










Un terrain pentu à 45 degrés n’effraie pas les locaux, on laboure avec les bœufs et on plante!!!









De Riobamba à Guaranda et Ambato nous longeons le plus haut volcan d’Equateur à 6300 m le Chimboranzo et faisons de belles rencontres



Gabi présente Gallurin  aux alpacas rencontrés à 4000 m, ces derniers l’ont traité avec un certain dédain…

Nous avons été surpris par une averse de grêle en cours de voyage




Notre premier lama !!
c’est plus sympa qu’une vache, Arthur n’est pas convaincu !!

Une jolie paysanne rencontrée en cours de route  qui pour ne pas perdre de temps, file sa laine d’Alpacas en marchant avec un petit derrière et un autre quitrotte à coté à 3800 m

Nous avons rencontré un groupe d’hommes en train de discuter devant le camion . Ils paraissaient bien embêtés  pour se sortir de ce mauvais pas.
Après mures réflexions,nous nous sommes contentés de prendre la photo et les laisser  réfléchir entre eux…





On finit en apothéose à la Tierra del Volcan

Après 8 h de route dans les paysages andins nous arrivons sous une importante averse à Machachi dans la nuit. Et là nous nous apercevons que notre dernière hacienda est à 20 km dans le parc national, nous devons emprunter une piste non carrossée en pleine nuit sans carte.

Nous voila partis avec notre chauffeur Estéban et dés que nous voyons une lumière au loin nous nous y rendons pour vérifier que nous sommes sur la bonne route.

Après 1H30 d’angoisse sur cette mauvaise piste et après avoir croisés des camions fous en sens inverse ( le salaire de la peur  en rediffusion) nous sommes arrivés dans un endroit magique.

Sur le coup nous n’avons pu l’apprécier, il a fallu attendre le lendemain.

Même si vous n’aimez pas le cheval, ici laissez vous tenter au milieu de nulle part: c’est déroutant.

Tout le monde se sent bien , ici !!











Gallurin ne veut plus quitter son ami , il vient de découvrir le repos éternel mais il est temps de repartir….